Se retrouver pour de vrai
On se retrouve mais rien ne sera comme avant.
D’abord parce que les changements initiés par les contraintes subies ces derniers mois (plus d’un an !) sont bien réels, et ont laissé des traces.
Confinements oblige, le personnel et le professionnel ont parfois fusionné. Ensuite parce que revenir à la situation d’avant est tout simplement impossible. Le temps ne fait qu’avancer et nous apprendre de nouvelles choses.
Nous sommes différents d’avant. Le télétravail imposé et l’organisation « sanitaire » de nos vies, la suspension de libertés individuelles fondamentales, le manque de contact direct et donc la carence en émotions relationnelles, le manque de place accordée aux ressentis, aux nuances, ont créé de nouvelles habitudes. Parfois, ce sont d’anciennes (mauvaises) habitudes qui en ont profité pour se renforcer : les non-dits, les évitements, le déni, l’isolement…
Après plus d’une année d’incertitudes, il y a les personnes qui ont adoré le confinement (qu’ont-elles aimé fuir ?), celles qui ont fini par s’y habituer (la mort dans l’âme ?) et celles qui ne s’y feront jamais ; il y a ceux qui ont télétravaillé et ceux qui ont continué « à y aller », ceux qui ont encaissé le choc au ‘stop’ et ceux qui appréhendent le ‘go’ : comment allons-nous tous nous retrouver ?
Chacun à sa manière… mais pas que !
En entreprise, il est inconcevable de laisser chacun faire comme il peut, et tant pis si… D’abord parce que les situations de détresse professionnelle ou de mal-être au travail sont du ressort des dirigeants, ensuite parce que l’entreprise a tout intérêt à donner à ses collaborateurs les moyens de s’investir à nouveau dans la présence physique et sa richesse, l’échange, le partage, l’efficacité du groupe.
Ce sont des émotions qui ont refait surface dans cette crise inédite, qui ont dynamisé les individus, les équipes ou qui les ont terrassés. Selon la manière dont elles étaient auparavant admises ou taboues, exprimées ou tues ; selon la manière dont elles ont été acceptées et gérées en plein coeur de la crise ; les émotions ont été bien souvent le révélateur de la capacité d’adaptation (ou non) de l’entreprise.
Et si c’était l’enjeu d’une nouvelle donne ? Utiliser les émotions pour qu’elles deviennent un vecteur de créativité et un atout culturel de l’entreprise !
Je pratique l’hypnose en milieu professionnel car c’est un moyen efficace et rapide d’apaiser sa relation à soi et aux autres, de trouver un mode de communication dédramatisé, ouvert et constructif, grâce à une approche autant individuelle que collective. J’accompagne les dirigeants et chaque collaborateur pour rendre les changements possibles, fluides et durables.
Chaque projet est différent : contactez-moi directement et nous en parlerons !
A bientôt,
Bérengère